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20 juin 2014 5 20 /06 /juin /2014 06:25

Une deuxième session de rattrapage n’a pu être organisée pour les listes de dernière minute. Cela est fort dommage car il aurait été intéressant de voir comment ces groupes – composés majoritairement de trentenaires qui usaient encore il n’y a pas très longtemps leurs fonds de culottes sur les bancs des amphis – percevaient l’institution universitaire.

Le dispositif mis en place par l’UPVD a donc eu le mérite d’amener les candidats à réfléchir sur le dossier universitaire et à faire connaître leur position. Belle opération de com (une de plus) pour l’UPVD – même si la recette est de plus en plus utilisée par les groupes de pression de la place. La communauté universitaire ne constituerait-elle qu’un « lobby » de plus ? De toute évidence, l’Université est traitée au mieux, dans le cadre du système clientéliste, comme un club sportif ou une association de défense d’intérêts locaux ou professionnels – à moins qu’elle ne puisse être instrumentalisée, par exemple au service d’une opération de rénovation urbaine. Et que reste-t-il, dans les dernières publications de synthèse des programmes diffusées en fin de campagne,  de toutes les belles déclarations faites dans les amphis 1 et 2 ? Pas grand-chose, dans la plupart des cas, sinon quelques articles de catalogues clientélistes, noyés dans un fatras de promesses démagogiques.

Ce qui est en jeu, c’est une absence de problématisation de ce qu’est/ devrait être une « ville universitaire » (ce qui explique probablement l’absence de Perpignan à l’AVUF), et, au-delà, une absence de véritable projet pour la ville et l’agglomération (comme, d’ailleurs, pour les Pyrénées Orientales). Aucune liste ne s’est vraiment distinguée en la matière. Même pas un projet plus ou moins fantasque – comme ceux auxquels nous avait habitués JPA (Archipel, Eurodistrict,…). Un projet solide que certains auraient  continué à défendre – même s’ils n’avaient pas gagné les élections.

Reste donc l’opération Dalle Arago de J.M. Pujol. Enfin, pendant quelque temps, on n’en a plus entendu parler. Silence radio tant de la part de ses promoteurs que de ses détracteurs qui auraient pu se manifester d’une manière ou d’une autre – la faute, peut-être, aux élections européennes intervenues dans la foulée qui ont déplacé le débat politique. Le dossier vient de refaire surface – sous une forme sensiblement différente. Nous y consacrerons notre prochain post.

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