L.R.U. oblige, tout le monde y va de sa Fondation et se lance dans le fundraising. Une association professionnelle a d’ailleurs vu le jour – l’Association Française de Fundraisers – qui délivre même un certificat d’aptitude
Près de chez nous, au sein de l’Eurorégion, l’ESC Toulouse a mis en place un comité de pilotage du fundraising présidé par Philippe Chausson, président de Trialis. Le Groupe ESC Toulouse s’est lancé dans une politique ambitieuse et après avoir ouvert un campus à Barcelona s’implante maintenant à Casablanca. Il espère lever, au travers de sa fondation, un million d’euros par an.
Les toulousains, à la différence d’autres établissements (comme, pour l’instant, l’UPVD ?) ont bien compris la leçon américaine. Aux U.S.A., les contributions viennent en majorité des particuliers ; tous les dons, même les plus modestes, sont les bienvenus et les petits donateurs incités à se regrouper en réseaux.
Le Groupe ESC Toulouse a mis en place en collaboration avec la Fondation de France un système de don en ligne – à partir de la modique somme de 20 euros…
https://dons.fondationdefrance.org/netful-presentation-association/ESC_TOULOUSE/fse/index.html
Tout cela risque de tourner à la foire d’empoigne comme dans le secteur de l’aide humanitaire ou dans celui du soutien à la recherche médicale. Alors que toutes ces structures communiquent en permanence, c’est – en dehors de deux opérations ponctuelles de com – le silence radio du côté de Perpignan. Y a-t-il un fundraiser au numéro demandé ?