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1 avril 2013 1 01 /04 /avril /2013 06:36

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A force d’entendre parler d’une éventuelle fusion des universités régionales sous des formes multiples et variées, il ne semble plus y avoir grand monde, du côté du campus de la Passió Vella, qui prête attention aux petits détails de l’actualité septimanienne. Pourquoi s’inquiéter ? L’Université de Montpellier 3 a fermement manifesté son opposition au processus lors de la campagne des Idex et la fusion totale chère au cœur de Georges Frêche  paraît irréaliste. Donc, dormons tranquilles…

Pourtant le 4 février 2013, une charte de fusion entre les universités de Montpellier 1 et de Montpellier 2 a fini par être approuvée par les deux conseils d’administration avec la bénédiction du Rectorat et du Conseil Régional – fusion programmée pour le 1er janvier 2015. Peu ou pas de réactions du côté des perpignanais, alors qu’avec cette « Université Nouvelle de Montpellier » - forte d’un effectif de 41000 étudiants, un personnel de 4300 personnes, 370 millions d’euros de budget et un demi-million de m2 de locaux – la donne se trouve radicalement modifiée. Quelle que soit la configuration qui sera choisie dans le cadre de la loi Fioraso, c’est ce nouvel établissement qui risque fort d’imposer désormais les règles du jeu au niveau régional.

Alors que partout dans l’Hexagone les communautés universitaires multiplient les assemblées générales pour débattre publiquement de leur avenir (ou de leur absence d’avenir…), R.A.S. à Perpignan – tant chez les universitaires que du côté des politiques qui préparent pourtant les prochaines échéances électorales. Qui a donc parlé de prolifération des struthionidés en Roussillon ? 

 

 

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