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14 juillet 2009 2 14 /07 /juillet /2009 19:04



Sans tomber dans les dérives du quantitativisme ministériel – bibliométriques, économétriques et autres – il faut bien reconnaître que quelques tableaux de données statistiques précises élaborés avec un minimum de rigueur permettraient d’ouvrir un débat stratégique au sein de la communauté universitaire. Nous pourrions commencer avec la question des effectifs.

La référence incantatoire à la myriade d’étudiants de l’UPVD a été allégrement reprise par les politiques de tous bords sans aucun recul critique. Sur ces dix mille étudiants devenus quantité indéfinie parce qu’innombrable, osons donc les questions qui fâchent :

1)    Combien d’inscriptions et combien d’étudiants physiques (compte tenu du fait que certains étudiants peuvent être amenés à prendre simultanément plusieurs ins- criptions)

2)    Quelle répartition géographique de ces étudiants physiques (Perpignan, sites métropolitains, délocalisations étrangères)

3)    Sur les étudiants physiques du campus perpignanais, combien de dispensés d’assiduité et/ou d’étudiants salariés à plein/mi temps

Au final nous obtiendrions les effectifs réels des usagers du campus du Moulin à Vent et plus largement du site perpignanais – données indispensables pour l’élaboration d’une politique de développement de la vie sociale et culturelle universitaire ou de (re)implantation au centre-ville. Cerise sur le gâteau : un comparatif sur quelques années améliorerait considérablement le dossier.

Quelques  tableaux  supplémentaires (sur lesquelles nous aurons l’occasion de revenir) seraient nécessaires pour compléter ces données de base (étudiants étrangers, diplômes d’université, délocalisations,…) et permettre une véritable transparence statistique – préalable incontournable à tout débat démocratique.

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12 juillet 2009 7 12 /07 /juillet /2009 18:39



Nous avons déjà consacré plusieurs posts à l’Eurocampus Pyrénées-Méditerranée et à l’Université Euroméditerranéenne. Poursuivons notre tour de l’hexagone en nous arrêtant en Alsace et sur le Rhin Supérieur. Dans  cet espace transfrontalier réparti sur trois Etats, la locomotive du projet est déjà sur les rails : la fusion des trois universités strasbourgeoises a été réalisée selon des modalités originales permettant de dépasser la simple juxtaposition des établissements.

Une longue tradition de coopération universitaire transfrontalière Strasbourg-Mulhouse-Bâle-Fribourg-Karlsruhe s’est développée au fil des ans – depuis 1989 – dans le cadre de l’EUCOR (Confédération Européenne des Universités du Rhin Supérieur). Le PRES Alsace en tient largement compte en s’articulant autour de deux pôles forts, l’un au nord autour d’un axe Strasbourg-Karlsruhe, l’autre au sud autour de l’axe Mulhouse-Colmar-Bâle-Fribourg. L’association du réseau EUCOR au PRES Alsace est en train de conduire à un projet de PRES du Rhin Supérieur (11000 chercheurs et enseignants-chercheurs, 100000 étudiants) prenant la forme d’un groupement européen de coopération territoriale (GECT).

Cette émergence de « systèmes universitaires » (concept sur lequel nous aurons l’occasion de revenir) transfrontaliers  semble donc constituer une tendance lourde. Quelques caractéristiques communes méritent d’être soulignées

-       La capitalisation de plusieurs années d’initiatives concrètes dans le cadre d’une véritable stratégie de développement

-       La prise en compte des effets de synergie (notamment dans les domaines de la recherche et des formations doctorales)

-       La recherche d’une masse critique (parfois perçue comme une course au gigantisme mais qui peut être techniquement justifiée, comme l’ont prouvé les expériences de clusters ou de technopoles)

-       Le regroupement autour d’un projet structurant unique

-       Une intégration poussée (mobilité conseillée/obligatoire sans droits d’inscription supplémentaires, parcours/cursus communs, transports subventionnés…)

Il serait peut-être temps, au pied du Canigou, d’en tirer un certain  nombre de conclusions stratégiques pour éviter de se perdre une fois de plus (qui ne se souvient  de Punto Blanco…) dans des rêves de construction de châteaux en Espagne.

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11 juillet 2009 6 11 /07 /juillet /2009 13:24


La Universitat de Girona i Telefónica SA han signat  un conveni de col·laboració per a la constitució de la Càtedra de Cultura Científica i Comunicació Digital, que té per objectiu promoure la recerca i l’estudi de la intersecció dels camps de la comunicació, la ciència i les TIC.

La Universitat de Girona, té entre d’altres objectius, participar en la millora del sistema educatiu, promoure activitats d’extensió universitària i l’intercanvi de coneixements i informacions amb altres institucions, i és per aquest motiu que impulsa aquesta Càtedra, que es farà visible amb les eines habituals de comunicació digital, i amb les de la Web 2.0. El seu nom Internet serà c4d.udg.edu.

La Càtedra de Cultura Científica i Comunicació Digital (C4D), amb seu a les instal·lacions del Parc Científic i Tecnològic de la Universitat de Girona, tindrà un consell tècnic i un consell assessor multidisciplinari composat per investigadors, professionals de la comunicació científica i tècnica, experts en xarxes socials a Internet, i representants del món empresarial. Des de la seva creació, ara fa un any, la C4D ha endegat una llarga llista d’activitats relacionades amb la divulgació de la ciència. Així mateix, en el marc de la Càtedra, s’han començat a desenvolupar dues tesis doctorals.

Encara un exemple de més del dinamisme de la Universitat de Girona que contrasta bastant amb l’ambient perpinyanenc.

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7 juillet 2009 2 07 /07 /juillet /2009 14:04

La dernière campagne des municipales a apporté une riche moisson de projets d’implantations universitaires en centre ville - sur différents sites :

-       L’ancienne Université du XVIIIe siècle (improprement qualifiée par un candidat d’ « Université de Médecine »)

-       La Place du Puig

-       Le Tribunal et la Dalle Arago

-       La Caserne Joffre

liste qu’il conviendrait de compléter par un projet dans les quartiers Saint-Assiscle / Gare, sur le Parc Urbain de la Basse / ZAC des Jardins de la Basse, qui apparaît encore en avril 2009 dans le « Cahier d’acteurs » du Débat Public LNMP (Ligne Nouvelle Montpellier-Perpignan cf. notre post sur ce sujet)

 

Tous ces projets ont en commun un certain nombre de caractéristiques :

-       Une instrumentalisation de l’Université au service d’un projet de « réappropriation » du centre-ville

-       Une absence totale d’évaluation des avantages et surtout des inconvénients de ces transferts pour les composantes ou les départements universitaires impliqués

-       Une profonde méconnaissance des réalités de l’UPVD (effectifs réels présents à Perpignan, origine géographique des étudiants, modes d’hébergement….- problème sur lequel nous aurons l’occasion de revenir dans une série de posts consacrée aux « statistiques »)

-       L’inexistence de pré-études de faisabilité alors que l’initialisation de ces projets impliquerait des bouleversements considérables et coûteux (déménagement des Archives Municipales, relogement des habitants de la « Caserne » du Puig, construction de la Cité Judiciaire, transfert des militaires de la Caserne Joffre…). Ne parlons pas des besoins en places de stationnement ou en logements étudiants. L’Université dispose pourtant d’une filière d’Aménagement et d’une formation d’Urbanisme mais il semblerait que ces spécialistes n’aient jamais été contactés…..

 

Pendant ce temps, du côté de l’UPVD, tout en apportant un semblant de caution à certains dossiers (celui du Tribunal, par exemple), le programme de renforcement du campus se poursuit -  y compris avec des projets que certains considéreront comme pharaoniques (Plan Campus 2015 et son « Centre de Conférences » équipé d’un auditorium de 1000 places…). Rappelons par ailleurs que l’Université est déjà présente à Perpignan, hors du campus du Moulin à Vent,  sur deux sites – Tecnosud et le Site Percier.

 

Tout cela est passablement ubuesque. Alors que les enjeux sont bien réels et que plusieurs villes universitaires ont su développer au fil des ans, de concert avec tous les partenaires concernés, une politique urbaine cohérente. Perpignan serait-elle dans ce domaine – comme dans bien d’autres – une malheureuse exception ?

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5 juillet 2009 7 05 /07 /juillet /2009 16:09

Quatre documents sur l'Eurocampus  Pyrénées-Méditerranée
- 3 documents audio (Martin Malvy)
- 1 document video

http://www.midipyrenees.fr/-Actualite-L-Eurocampus-Pyrenees-Mediterranee-sera-une-realite-des-la

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4 juillet 2009 6 04 /07 /juillet /2009 10:15

L’Université de Nice Sophia-Antipolis, l’Université du Sud Toulon-Var et l’Université Pierre-et-Marie-Curie (ParisVI) ont signé en 2007 une convention de préfiguration de PRES (Pôle de Recherche et d’Enseignement Supérieur). L’Université de Corse Pascal Paoli est venue ensuite s’intégrer à ce PRES centré notamment sur les thématiques de l’environnement et du développement durable. En 2008, les Universités de Gênes et de Turin se sont ralliées à ce dispositif pour constituer l’Université Euroméditerranéenne (1) - un ensemble de 12500 chercheurs et 180000 étudiants destiné à évoluer sur le plan juridique vers la mise en place d’un GECT (Groupement Européen de Coopération Territoriale).

Il est bien évident que pendant que les uns parlent beaucoup mais agissent peu, les autres construisent -  sur les rivages de la Méditerranée, certes,  mais aussi sur les rives du Rhin (nous consacrerons un prochain post à la situation universitaire sur le Rhin Supérieur)

 

(1)  Convention-cadre de préfiguration :

http://portail.unice.fr/jahia/webdav/site/myjahiasite/users/chneider/public/pres/Accord%20PRES%20VF%20signe.pdf

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28 juin 2009 7 28 /06 /juin /2009 06:28

Les Doctoriales® transfrontereres són seminaris residencials de dimensió europea destinats a preparar la posttesi, a ajudar els doctorands en la inserció professional. Aquestes Doctoriales® permeten als doctorands ampliar els seus horitzons i considerar una carrera professional no únicament al sector públic, sinó també al sector privat, i fins i tot la creació d'una empresa. Durant aquesta setmana, tenen l’ocasió de trobar doctors inserits en el món del treball, caps d'empreses, reclutadors i entrenadors que disposen d’una experiència internacional, els quals els poden donar consells i ajudar a crear la seva pròpia xarxa de relacions.
Organitzades per un consorci d’universitats catalanes i franceses, tindran lloc del 18 al 24 d’octubre de 2009 a Pollença, Mallorca (l’any passat, van èsser organitzades a la Catalunya del Nord per la UPVD)

 La Universitat de Perpinyà hauria doncs de jugar-hi un paper actiu. Malauradament – detalls molt reveladors - el seu cartell en català dedicat a les Doctoriales Transfrontereres té faltes d’ortografia i sobre el seu lloc web

http://www.univ-perp.fr/fr/recherche/doctoriales/doctoriales_2009.html

la bandera catalana condueix a un text… en castellà.

Sense comentari….

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27 juin 2009 6 27 /06 /juin /2009 10:48

L’Agence Noir sur Blanc vient de publier un Livre Blanc consacré à la communication dans l’enseignement supérieur. Sans entrer ici dans le débat relatif à la concurrence entre établissements sur lequel nous serons amenés à revenir ultérieurement, force est de constater que la communication constitue un analyseur privilégié de la stratégie d’une université et que certains passages de ce Livre Blanc interpellent directement l’UPVD :

« Comment, en effet, avoir une politique de communication efficace si l’on ne sait pas vraiment ce que l’on est et où l’on va ? On ne communique pas sur du vent, ni au hasard – ou uniquement en fonction du budget disponible… »

Communication et stratégie sont étroitement associées. Les universitaires mais aussi les politiques et les représentants de la société civile qui siègent dans les différentes instances de l’établissement devraient enfin comprendre que se doter d’une véritable stratégie élaborée et débattue avec l’ensemble de la communauté universitaire et de ses partenaires constitue un enjeu incontournable.


 http://www.educpros.fr/detail-article/h/fd18675743/a/communication-et-strategie-dans-l-enseignement-superieur-le-livre-blanc-de-noir-sur-blanc.html

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25 juin 2009 4 25 /06 /juin /2009 10:56

Un constat s’impose : l’Université est totalement absente – à une exception près – de la documentation de base des sept listes en présence – et plus particulièrement de celle envoyée à tous les électeurs par voie postale. Du matériel électoral plus conséquent (dépliants, fascicules,…) censé présenter le détail des programmes, émergent cependant quelques propositions (une liste a même édité un document spécifique « Nos engagements pour l’Université »). Enfin, lors de réunions électorales ou en privé, certains candidats se sont montrés plus explicites que dans leur documentation électorale. Il apparaît ainsi clairement  que le rôle et le poids de l’Université sont généralement mal évalués (lorsque les candidats s’y sont un tant soit peu intéressés) et que leur politique universitaire, s’ils en ont une, tient plutôt du catalogue à la Prévert que d’un programme cohérent ; un seul document fait référence aux menaces qui pèsent sur l’avenir du campus perpignanais

Quels sont les thèmes récurrents ?

1)    Le retour ou l’implantation d’activités universitaires dans le « centre ville »

2)    L’amélioration des conditions de vie des étudiants

3)    La création ou le développement de pôles de recherche et d’expertise

Nous aurons l’occasion de revenir ultérieurement sur le premier axe qui constitue un enjeu considérable mais dont les dossiers techniques se révèlent être  pour le moins légers sinon inexistants (ce qui pourrait amener à douter du sérieux  ou de la sincérité des candidats). Le deuxième axe prend souvent une forme incantatoire, notamment en ce qui concerne la vie sociale et culturelle ; seule la question des transports et du logement est parfois mieux cernée. Les quelques propositions de création ou de développement de pôles de recherche traduisent une profonde méconnaissance tant des contraintes techniques et institutionnelles que du paysage universitaire et scientifique régional et national ; seule une liste a plus ou moins bien intégré le concept de « cluster » mais aurait tendance à surévaluer l’impact du dispositif.

Il faut bien reconnaître que l’on ne peut exiger de tous les candidats – même des mieux intentionnés – une expertise conséquente dans tous les domaines. On pourrait toutefois leur reprocher de ne pas avoir fait l’effort d’organiser avec l’Université un « grand oral » comme ils l’ont fait avec l’Union Patronale. Mais il faudrait surtout se demander en dernière instance  quelle est la part de responsabilité des universitaires qui ne semblent pas avoir fait passer de messages clairs (en dehors de démarches de type clientéliste) et qui n’ont peut-être pas su élaborer et présenter avec suffisamment de pugnacité une réelle politique universitaire de site.

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23 juin 2009 2 23 /06 /juin /2009 05:23

L’Euroregió Pirineus-Mediterrània aplega Catalunya, Aragó, Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon i les Illes Balears. Disposa des del mes de desembre 2008 d’un estatut de G.E.C.T. (Groupement Européen de Coopération Territoriale). El seu nou president és en Georges Frêche.

Aqueixa estructura ha adoptat la idea de crear un « campus europeu », acordat amb en Martin Malvy (Midi-Pyrénées), per acostar les universitats de Tolosa, Barcelona i Montpeller (tornem a l’antiga problemàtica del triangle TBM).

Els rols de Girona i sobretot de Perpinyà queden per precisar. Una cadireta més ?....

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