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8 septembre 2009 2 08 /09 /septembre /2009 08:01

Beyrouth-Ouest, tout le monde connaît sur le campus. Des bâtiments provisoires installés il y a plus de quarante ans, colonisés  par toutes sortes de rongeurs et possiblement amiantés (y a-t-il eu une expertise ?). La plupart des fenêtres sont dans un tel état que leur manipulation est pour le moins risquée. Et les usagers, notamment les jours de grand vent, y respirent à pleins poumons des particules microscopiques  probablement cancérigènes issues du délitement des matériaux d’isolation de sous-toiture (à quand remonte le dernier renouvellement – si ce ne sont pas les isolants d’origine…).  Bref, de quoi remplir tout un Cahier Hygiène et Sécurité (mais les usagers – enseignants, étudiants et biatos – connaissent-ils bien ce droit – et ce devoir car signaler un risque, c’est aussi contribuer à la protection à terme des autres usagers). On nous annonce régulièrement leur destruction mais ils sont toujours là , avec tous les dangers qu’ils représentent.

 

Le pendant de Beyrouth-Ouest de l’autre côté du Camí de la Passió Vella, c’est Beyrouth-Est. Des préfabriqués un peu plus récents, entretenus, souvent climatisés, et parfois totalement rénovés (comme le bt B4). Pourtant les problèmes ne manquent pas : les baraquements de l’ex LMAI  sous le coup d’une interdiction totale (personnels, usagers, public) depuis mars 2008, un bt B1 qui a dû être évacué pendant plusieurs semaines, des rénovations qui commencent à vieillir,…Non seulement ce qui aurait dû être progressivement rasé est toujours debout, mais on en remet une couche avec des modules de type Algeco annexés au bt B2 – bien visibles tant des visiteurs/usagers motorisés que des piétons qui empruntent l’un des grands axes de circulation du campus. Question image, on pourrait quand même mieux faire….

 

Les modules industrialisés – bruts de décoffrage ou habillés d’un design architectural minimaliste (comme au bt S) vont-ils bientôt fleurir aux quatre coins du campus (et pourquoi pas dans le patio en déshérence de la Fac de Lettres). Après tout, le meilleur moyen d’occulter Beyrouth-Ouest et Beyrouth-Est,  ce serait encore de « beyrouthiser » l’ensemble du campus ...

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29 août 2009 6 29 /08 /août /2009 12:31

A leur tour, les universités espagnoles ont été contaminées par le virus de Shangai. Le gouvernement central socialiste a lancé au mois de juillet une opération – assez semblable à l’opération française « Campus Excellence » - pour faire émerger une quinzaine de C.E.I. (Campus de Excelencia Internacional). Les délais sont courts : les universités doivent rendre leur copie à l’automne, et même en plein mois d’août les équipes de direction sont restées sur le pont. Toutes les universités publiques de Catalogne sont partantes et à voir les premières ébauches de dossiers, on en vient à se demander si l’UPVD joue bien dans la même cour…

 

L’UAB (Universitat Autònoma de Barcelona) joue la carte de l’intégration tant sur le plan urbanistique que sur la plan institutionnel avec Esfera UAB, sorte de PRES fédérant la vingtaine d’institutions scientifiques implantées aux côtés de l’UAB sur le site de Bellaterra. L’URV (Universitat Rovira i Virgili, Tarragona) et Lleida jouent de leur côté la transversalité avec une série de projets structurants impliquant toutes leurs composantes et tous leurs sites. L’UB (Universitat de Barcelona) se focalise sur deux sites, Bellvitge et surtout la Diagonal destinée à devenir « el portal del conocimiento ». L’UPF (Universitat Pompeu Fabra) se concentre sur son projet de campus urbain Icaria Internacional. L’UPC (Universitat Politècnica de Catalunya) développe un projet dont pourraient s’inspirer les responsables perpignanais : un campus vitrine restructuré par une double préoccupation de développement durable (campus à énergie positive,…) et de recours massif aux nouvelles technologies. L’Université de Girona, enfin, sur un modèle standfordien qui constitue l’une des préconisations ministérielles espagnoles, mise sur le développement des synergies avec son Parc Científic i Tecnològic  ( http://www.parcudg.com/ )

 

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25 août 2009 2 25 /08 /août /2009 11:14


Un autre mirage sur lequel on a construit tours, tourelles et clochetons : Barcelone. Remarquons que, comme tout bon mirage, ses contours demeurent toujours flous, une sorte de Jérusalem universitaire d’où viendrait le salut… Il est souvent fait référence dans les discours officiels perpignanais à une « université de Barcelone » mythique alors que le paysage universitaire barcelonais IRL est occupé par huit établissements publics et privés (1), souvent en concurrence directe (y compris au sein du secteur public) et autour desquels gravitent de nombreuses structures satellites – campus annexes, antennes, délocalisations, parcs technologiques, consorcis, fondations, et surtout « escoles universitàries » adscrites  (associées) aux statuts juridiques très divers.

 

Dans la réalité, que  ce soit à Barcelone ou ailleurs,  il ne peut donc y avoir que des projets particuliers avec des partenaires concrets (et non fantasmés) – des projets qui devraient s’intégrer à une véritable démarche stratégique (à condition qu’un débat ait été développé dans ce domaine au sein de l’établissement…)

 

Et des projets, l’UPVD en annonce une bonne vingtaine (sans se risquer pour l’instant à donner trop de détails). Mais l’existence de nombreux dossiers/projets constitue-t-elle pour autant un indicateur de dynamisme institutionnel ? Ou n’a-t-on pas surtout affaire, à côté de quelques véritables projets structurants (le pôle sanitaire et social transfrontalier semble en être un), à des effets d’aubaine, des dossiers dont la seule finalité est de récupérer, selon des recettes bien éprouvées, quelques subventions de Bruxelles. Dans ce domaine, la qualité devrait pourtant primer sur la quantité. Plutôt que d’organiser, sous le couvert de rêves de châteaux en Espagne, une chasse aux subventions tous azimuts sans vision stratégique (pratique qui peut par ailleurs s’inscrire en interne dans une logique clientéliste), ne vaudrait-il pas mieux présenter un ensemble articulé et lisible de quelques projets structurants réalistes – éventuellement mutualisés – d’une certaine envergure ?

 

(1)  Universitat de Barcelona, Universitat Autònoma de Barcelona, Universitat Pompeu Fabra, Universitat Politècnica de Catalunya, Universitat Oberta de Catalunya, Universitat Abat Oliba, Universitat Internacional de Catalunya, Universitat Ramon Llull

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20 août 2009 4 20 /08 /août /2009 13:36


Nous débuterons cette série de posts consacrée à la construction de châteaux en Espagne par quelques questions portant sur ces quatre dernières années - puisque c’est la période de référence des évaluations actuelles - questions qui se situent par ailleurs dans le prolongement de notre post sur la transparence statistique.

 

1…effectifs de la mobilité étudiante -  mobilité  sortante des étudiants de l’UPVD en direction des universités de Catalogne et plus largement des universités catalanes de la Xarxa Vives et mobilité étudiante entrante en provenance de ce même réseau ?

2…même question pour la mobilité enseignante et la mobilité Biatos/Pas

3…nombre de bourses DRAC obtenues par les étudiants de l’UPVD (en laissant de côté les aspects qualitatifs de ce véritable parcours d’obstacles) ?

4…mobilité sortante de l’UPVD dans le cadre du volet « Drac d’Estiu » ?

5…nombre de réunions de travail des différentes commissions de la Xarxa Vives auxquelles ont participé les délégués perpignanais désignés par la présidence (en laissant de côté la question des compétences linguistiques des dits délégués qui pourraient/ont pu dans certains cas constituer un obstacle majeur à leur implication effective)

6…si des objectifs quantitatifs de mobilité ont été arrêtés dans le cadre du plan quadriennal, la mobilité réelle est-elle conforme aux prévisions ?

7…ce serait peut-être trop demander que de souhaiter disposer – bonne « gouvernance » oblige - de ces données depuis la création du réseau

8…il conviendrait éventuellement de comparer les données de mobilité transpyrénéenne de l’UPVD avec celles des établissements montpelliérains (censés ne rien faire dans ce domaine cf. La Semaine en Roussillon n°685 p.6)  et toulousains - en les pondérant si nécessaire.


Dès que l’on dispose d’un minimum d’informations techniques, il apparaît rapidement que la Xarxa Vives, loin de constituer un authentique « pôle de recherche et d’enseignement supérieur », n’est qu’un grand barnum académique – ce que s’accordent d’ailleurs à reconnaitre en privé la plupart des responsables universitaires sud-catalans – au sein duquel l’UPVD est plus ou moins condamnée à ne faire que de la figuration (ce que confirmeraient très probablement , si elles étaient disponibles, les données statistiques listées ci-dessus). Ceci ne doit pas pour autant occulter ni les mérites politiques et symboliques dans le contexte péninsulaire de cette initiative de coopération inter-autonomique ni les réelles potentialités de  cette mise en réseau à condition qu’elles soient opportunément exploitées – ce qui n’est malheureusement pas le cas....

(à suivre)

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17 août 2009 1 17 /08 /août /2009 17:10

 

 
 

La demanda per entrar a la Facultat de Dret ha superat aquest any totes les previsions. En comparació amb l’any passat, les sol·licituds per accedir a aquests estudis s’han incrementat un 150%, segons ha subratllat el Degà de la Facultat, Xavier Arbós, que es mostra molt satisfet amb aquests resultats. Tot i que en comparació amb el curs passat la Facultat de Dret ha incrementat l’oferta de places en 40, i aquestes han passat de 250 a 290, la demanda ha estat molt superior.

El Degà explica que la situació actual no és un éxit d’ara. En el passat, la Facultat va resistir menys malament que d’altres la caiguda demogràfica perqué va decidir diversificar titulacions. Quant a la capacitat per acollir aquest increment d’estudiants, el Degà afirma que no hi haurà  problemes d’espai i recorda que la Facultat de Dret de la UdG és l’única de l’Estat Espanyol que disposa d’una sala de vistes per fer simulacions de judicis. Pel que fa a la implantació dels graus del pla de Bolonya, Xavier Arbós qualifica el próxim curs com de transició.

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15 août 2009 6 15 /08 /août /2009 09:03



La Universitat de Vic ha proposat una campanya de publicitat viral per acompanyar la seva campanya actual de comunicació « èxit, obre’t les portes del món ».

 

Es va fer una crida a principi de curs a través de la Facultat d’Empresa i Comunicació. Cinc guions foren seleccionats sobre un total de quaranta-quatre. Les històries, de vint-i-cinc segons cadascuna, les han interpretat estudiants, professors i personal de servei i s’estan difonent pel correu electrònic, el web de la UVic i Youtube.

 

Amb aquesta campanya, la UVic aconsegueix que els mateixos usuaris facin màrqueting de la pròpia universitat. Podria aprofitar-se la UPVD d’aquesta experiència original ?

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5 août 2009 3 05 /08 /août /2009 07:05



L’autruche est une espèce qui s’est particulièrement bien acclimatée en Roussillon. Elle prolifère actuellement sur de nombreux sites emblématiques de la Fidelissima Vila.

 

Les autruches roussillonnaises ont développé une  caractéristique très particulière : lorsqu’elles s’enfoncent la tête dans le sable, elles chantent – ou plus exactement, elles psalmodient diverses incantations. Un universitaire étranger de passage – éthologue renommé – a dressé un premier inventaire de ce répertoire choral qu’il nous a aimablement communiqué :

…le psaume du Nombre, dans sa forme la plus connue de la Myriade Universitaire, mais aussi celles tout aussi vivaces de la Multiplication des Autochtones (dans leur variété « neo ») ou de l’Expansion Continue de l’Archipel

…le mantra « small is  beautiful » dans sa variante « …à taille humaine » (campus, université, ville etc.)

…une version mise au goût du jour du traditionnel « sempre endavant maï morirem » («  dans tous les cas, Perpignan va se développer… »)

…l’exorcisme de l’Ogre (Non, l’Ogre Septimanien ne nous mangera pas ! Il est trop éloigné, trop laid – parce que trop gros, bien sûr – et bien trop stupide car il ne connaît rien de ce que nous savons tous ici : ce qu’il y a vraiment au sud, au delà des montagnes)

Il reste à souhaiter qu’un jeune doctorant motivé saura s’intéresser à une orientation de recherche aussi fructueuse.

 

(à suivre) ces lieux privilégiés (probablement pour leurs qualités acoustiques qui démultiplient l’écho des incantations) que sont les châteaux en Espagne…
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27 juillet 2009 1 27 /07 /juillet /2009 16:10



Unes conclusions del primer estudi interuniversitari que s’ha dut a terme a Catalunya per avaluar les actituds, els usos i les identitats lingüístiques dels estudiants del sistema universitari català (finançat pel Comissionat per a les Universitats i elaborat en el curs 2008-09 pels serveis lingüístics de les set universitats públiques catalanes) :

 

El 47% dels estudiants prefereixen que el material elaborat pel professorat estigui sempre en català, mentre que a un 28% els resulta indiferent i u n 17% creu que s’hauria d’entregar en la llengua del docent. En aquesta mateix linia, el 42% de l’alumnat prefereix que la llengua utilitzada a classe sigui el català mentre que només 7% prefereix el castellà ; la resta dels estudiants acceptarien una combinació de les tres llengües : català, castellà i anglès. Respecte a l’anglès, un 75% es queixen que arriben a la universitat amb un nivell insuficient ; aquest insuficient coneixement de l’anglès contrasta amb la percepció de la gran majoria d’aquests estudiants (86%) de la necessitat de dominar aquesta llengua per poder seguir satisfactoriàment els seus estudis. Més de la meitat dels estudiants universitaris prenen els apunts en català i el 61% respon als examens en aquesta llengua, mentre que només una minoria entre el 9 i  l’11% utilitza sempre el castellà ; la resta adapta la seva llengua a la del professorat.

 

Es prendrà en compte aquesta realitat sociolingüística dins els projectes transfronterers de la UPVD ? i més generalment dins els programes de mobilitat de l’Eurocampus ?

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23 juillet 2009 4 23 /07 /juillet /2009 05:21



Créée en 1994, l’Association des Villes Universitaires de France (AVUF) a pour objectif de regrouper les villes universitaires et de devenir un lieu d’échange sur les problèmes liés à la présence d’établissements d’enseignement supérieur sur leur territoire. L’AVUF regroupe   une cinquantaine de villes plus ou moins convaincues que les activités d’enseignement supérieur et de recherche constituent un élément clé de leur développement. Depuis 2008, c’est Helene Mandroux, maire de Montpellier, qui en assure la présidence. Notons au sein du Bureau la présence de Raymond Couderc, président de la communauté d’agglomération  Béziers-Méditerranée.

Lors de la dernière assemblée générale, une conférence-débat a été organisée sur le thème « La Ville et la Loi LRU ». Les questions traitées laissent apparaitre un certain nombre de problématiques, notamment – la nécessité de mettre en place des schémas de développement universitaire – la définition de modalités d’intégration territoriale des formations – un renouvellement de l’approche de la carte universitaire  en termes de métropolisation – l’émergence de  formes nouvelles de partenariat ville + enseignement supérieur

Les régions se sont fortement investies dans le Plan Campus visant à dégager une douzaine de sites universitaires de « dimension internationale ». De toute évidence, les villes et leurs EPCI (exit les départements ?) vont être mises à contribution pour maintenir l’enseignement supérieur « de proximité » dont l’avenir dépendra largement de leur implication.

Ce débat a-t-il été relayé au niveau perpignanais ? Il faut bien constater qu’il a été pratiquement absent des dernières campagnes électorales et que la pratique de la politique de l’autruche semble s’étendre dangereusement de la Loge au Moulin à Vent en passant par les quais de la Basse…

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19 juillet 2009 7 19 /07 /juillet /2009 18:05


Es despren d’un estudi recent que la Universitat de Girona està agafant cada dia més prestigi : és la sisena* de l’Estat Espanyol en l’àmbit de projectes de recerca i desenvolupament i la novena* pel que fa a publicacions científiques.

 

Podrà assolir encara més èxit amb el projecte de campus medical. Les obres seran iniciades el 2010, amb una obertura el 2013. La Facultat de Medecina ha començat amb un poc menys d’un centenar d’estudiants matriculats i un objectiu d’un mig miler en l’entrada en servei del nou campus que haurà d’acollir també formacions para-medicals  i l’Institut d’Investigació Biomèdica.

 

Un pas més en la consolidació d’una oferta docent i de recerca d’alt nivell. Juguem encara dins el mateix pati ?

 

 

*metodologia de rànquing concebuda per la Universitat de Granada per a classificar les 48 universitats públiques de l’Estat Espanyol

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